Ici, c'est Corserey
Vie associative
Le chant
Fondée en 1900, en même temps que la paroisse, la société de chant “L’Harmonie” ne comptait au début que sept chanteurs. Elle avait pour mission d’animer les cérémonies religieuses. Il existait toutefois un répertoire profane qu’on présentait dans des concerts ou les rencontres des céciliennes. Une oeuvre a été composée spécialement à l’intention de l’Harmonie par René Morax et Gustave Doret dans les années 1940. Découvrez ici la partition intitulée la Chanson de Corserey qui a donné son nom à la société actuelle, dirigée par Héloïse Garlopeau.
Ecoutez la Chanson de Corserey
Petit historique
L'art choral est aussi à l'honneur en ce moment à Corserey grâce à Philippe Jacquiard, un ressortissant du village qui a découvert le chant avec le choeur d'enfants du cercle scolaire, les Tournesols. Durant sa formation à Fribourg et à la Haute Ecole des Arts de Zürich, il fait ses débuts de soliste sur la scène de Nuithonie et celle du Théâtre du passage à Neuchâtel, où il a interprété des rôles dans Carmen de Bizet, Aïda de Verdi, Orphée aux Enfers d'Offenbach, etc. Il fait aussi partie d'ensembles vocaux tels que le Quintette des Barbus de derrière les Fagots et choisit régulièrement l'église de son village comme lieu de concert.
Le théâtre
Le théâtre a toujours eu une place importante dans la vie associative du village.
En 1902 déjà, La Liberté annonce des représentations théâtrales à la grande salle du Châtaignier. Les jeunes filles de Corserey jouent Marie-Antoinette de l’abbé Mourot.
Dans les années 1950, la jeunesse s’est taillée de jolis succès avec l’interprétation de :
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L’Abbé Constantin, d’après le roman de Ludovic Halévy
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La mare au diable, de Georges Sand
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Marie Jeanne, d’Adolphe d’Ennery
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Le grillon du foyer, de Charles Dickens
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Un rêve est sur le jardin de Gérard Leclos.
Gérard Chatagny, Irma Chatagny, Cécile Chatagny et Louis Currat dans "Marie-Jeanne"
En 1959 , c'est "600'000 francs par jour", une comédie en 3 actes de Mouezy-Eon et Albert-Jean
La tradition continue aujourd’hui avec une troupe amateur: Les Evadés
Par ailleurs, Corserey a l’honneur de compter parmi les siens un comédien professionnel ayant fait une belle carrière à Paris: Jean Winiger. Il a joué dans de très nombreuses pièces de théâtre, tourné dans une vingtaine de films avec de grands réalisateurs, mis en scène des spectacles d’envergure, tels le festival Terres de Fribourg lors du 500ème anniversaire de l’entrée de Fribourg dans la Confédération. Revenu à Corserey, il a monté un spectacle avec des acteurs locaux pour commémorer les 101 ans de la société de chant: Il était une fois Corserey. Avec son association sans but lucratif l’Aire du Théâtre, il a écrit et présenté de nombreux spectacles dans lesquels il incarne des personnages connus, entre autres l’Abbé Bovet, Le Corbusier, le général Dufour, etc. Actuellement, il consacre une bonne partie de son temps à l'écriture.
Les fêtes
Le 1er août
Les feux de Corserey, connus loin à la ronde, sont l’oeuvre de la société de jeunesse.
1995
2017
2021
La Saint-Nicolas
En décembre, la société de jeunesse renouvelle la tradition de la St-Nicolas en distribuant mandarines, cacahuètes et biscômes aux grands et petits dans chaque maison. En contrepartie, les habitants offrent une obole qui alimentera la caisse commune.
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La Tracto-bénichon
Qu'est-ce que c'est ?
Une manifestation qui a pour but de faire revivre les activités agricoles du début du XXème siècle, tels le battage du blé, les labours d’automne, la fabrication du vin cuit par exemple. Imaginée au début par Remy Chatagny, collectionneur de tracteurs, la Tracto-bénichon a connu six éditions entre 1993 et 2016. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont venues admirer les villageois en costumes d’époque exécutant les travaux des champs avec les machines et outils du siècle passé.
A midi, les membres des sociétés locales étaient pratiquement tous mobilisés pour servir le fameux menu de bénichon aux ressortissants du village, venus retrouver l’ambiance d’antan.
Ecoutez les explications de Georges Godel,
conseiller d'Etat fribourgeois, en visite à Corserey
Quelques photos des éditions de la Tracto-bénichon
La veille de la Fête-Dieu
Il était une fois un châtaignier… en face du café de Corserey. Planté dans les années 1920, sans doute avec un clin d’oeil aux Chatagny, il n’a pas résisté aux hivers très froids, et a été remplacé par un tilleul.
Dressé au milieu du carrefour, l’arbre gênait une circulation devenue plus intense dans les années 70, et les services de l’Etat avaient décidé de l’abattre. Les villageois s’y étaient opposés, mais en vain. On installa à sa place un hideux îlot de béton. Pas pour longtemps…
Stupeur le jour de la Fête-Dieu 1974: l’îlot avait été massacré!
2016
Corserey a aussi son beau pont à haubans: la Poyêta!
La Liberté, 15 juin 1974
Les coupables ont été condamnés mais les jeunes du village s’en souviennent, à leur manière, en imaginant chaque année une farce durant la nuit de la Fête-Dieu.
1992
Même s’il s’agit de rénovation, il y a lieu d’installer un sapin marquant la fin des travaux. La jeunesse l’a rappelé aux propriétaires…
2007
Le café du Châtaignier était devenu un restaurant chinois… De quoi donner des idées à la jeunesse qui nargue à nouveau la loi sur la circulation routière!
La Liberté a rappelé l’événement dans son édition du 9 juin 2007.
2016
Corserey a aussi son beau pont à haubans: la Poyêta!
2021
Corserey est mis en quarantaine en raison de la pandémie de covid !